Kuala Lumpur, entre grandeur et rencontres

Après avoir découvert la Thaïlande en ayant des objectifs précis, je me suis arrêtée en Malaisie sans grande attente. A vrai dire, le pays n’était même pas prévu dans mon itinéraire et s’il y a six mois, on m’avait demandé de le placer sur une carte, j’en aurai été incapable. Je devais filer au Vietnam et j’ai finalement changé d’avis lors de mes derniers jours au sud de la Thaïlande. Allez savoir pourquoi, je pense que l’instinct a su s’imposer à ce moment précis. Mes premiers jours en Malaisie se sont avérés être particulièrement slow et je pense que mon corps et mon esprit en avaient grandement besoin. Mes quelques jours dans la capitale n’ont pas échappés à mon état d’esprit, c’était un passage si doux qui m’a paru n’être que bienveillance, découverte et sourires partagés.

J’ai flâné dans les ruelles, arpenté les grandes avenues, admiré les gratte-ciels, dégusté du tempeh vendu à la sauvette, bu des bières en parlant de l’univers, offert des présents, reçu des présents, fêté Noël avec des étrangers qui deviennent très vite ta famille, eu de la peine pour des singes fouillant dans des poubelles, couru à en perdre haleine juste pour faire une vidéo drôle. Je me suis perdue dans un parc, marché sous la pluie à la recherche d’une carte SD, assisté à un rituel hindoue, mangé indien, récupéré des fleurs dans une poubelle avec une malaisienne enjouée, eu des conversation si intimes avec des inconnus.es, joué avec la pluie pour arroser les ami.es, mangé dans un temple bouddhiste. Je n’ai pas visité tous les « incontournables » de Kuala Lumpur, mieux que ça, elle m’a traversé par elle-même.

« Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les pays et les villes. »

Malaisie, Kuala Lumpur, du 23 au 27 décembre, cinq jours.